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Connaissez-vous la Disney-thérapie ?

Cette année, aux Oscars américains il y a eu le triomphe de La La Land (certes quelque peu éclipsé par le couac final pour la catégorie « Meilleur film »), mais c’est d’un autre film nominé ce soir-là dans la catégorie « Meilleur documentaire » dont nous allons vous parler. Il s’agit de l’histoire vrai d’Owen, un jeune enfant subitement frappé par l’autisme à l’âge de 3 ans, qui retrouve progressivement une vie normale grâce aux dessins animés de Walt Disney. Une histoire bouleversante, mais aussi un message d’espoir.

Life, Animated est un film documentaire réalisé par Roger Ross Williams, adapté du roman de Ron Suskind, Une vie animée. Le destin inouï d’un enfant autiste (paru en France en janvier 2017, aux éditions Saint-Simon). L’auteur, un célèbre journaliste américain (lauréat du prix Pulitzer), y raconte comment il a pu reprendre contact avec son fils autiste grâce à Peter Pan, Aladdin et autres personnages des dessins animés Disney.

Jusqu’à l’âge de 3 ans, Owen est un garçon plein de vie, qui grandit normalement tout en étant déjà fan des Walt Disney. Par la suite, il commence à perdre ses facultés motrices (les maladresses s’enchaînent, la marche est chancelante), et ses facultés linguistiques (perte du vocabulaire, problème de compréhension) et sociales (évitement du regard, figement) périclitent. Le diagnostic tombe alors : autisme régressif. Evidemment, tout un monde s’écroule pour les parents d’Owen, qui vont quelques temps restés dans le déni avant d’essayer de construire une nouvelle relation avec leur enfant, que Ron Suskind résume ainsi : « Au lieu de le forcer à entrer dans notre monde, nous sommes allés dans le sien. » S’il ne communique plus, entre 3 et 6 ans, Owen continue à se passionner pour les Walt Disney et à regarder les dessins animés en boucle. Ses parents ont le sentiment que ceux-ci ne font pas qu’amuser leur fils ; ils pensent qu’il parvient à en saisir le sens. C’est alors que son père a l’idée d’établir un contact avec lui grâce à l’une de ses peluches préférées (le perroquet dans Aladdin). Aussi incroyable que cela puisse paraître, le dialogue s’engage avec Owen, qui a maintenant 6 ans. A partir de cette révélation, ses parents et lui passeront toutes leurs soirées à jouer des saynètes en reprenant un passage particulier et en incarnant divers personnages Disney. C’est donc en entrant dans le monde d’Owen que ses parents vont petit à petit lui permettre de s’exprimer dans le leur.

Progressivement, Owen parvient à surmonter des handicaps liés à l’autisme. Ainsi, il se montre capable d’exprimer ses sentiments et à maintenir un contact visuel avec son interlocuteur. Mais les progrès ne s’arrêtent pas là … En effet, outre l’envie de se repasser plusieurs fois des scènes qu’il affectionne tout particulièrement, Ron s’aperçoit que son fils s’attarde aussi sur les génériques. Il comprend alors qu’Owen, motivé par son envie de connaître les noms des professionnels qui ont conçu ces dessins animés qu’il adore, est en train d’apprendre à lire ! Grâce à ce « parler Disney », Owen va se passionner pour l’écriture et réussir dans sa scolarité, durant laquelle il va aussi développer ses talents de dessinateur, avec comme sujets de prédilection, les seconds rôles Disney (ses préférés), c’est-à-dire tous ces personnages qui aident les héros à accomplir leur destin. Aujourd’hui, Owen est autonome ; il habite un appartement et occupe deux emplois : ouvreur dans un cinéma et animateur pour une radio locale.

S’il ne réfute en rien les méthodes traditionnelles et reconnues qu’utilisent les thérapeutes pour aider les enfants autistes, Ron Suskind a mis au point avec le Docteur Dan Griffin un protocole de soins (en cours de validation), qui a été initialement baptisé la « Disney-thérapie ». Il se nomme désormais la « thérapie par affinités », afin de mieux englober la diversité des passions chez les enfants autistes. Dans cette approche, il s’agit de ne pas considérer celles-ci comme des obsessions mais plutôt comme des clefs qui peuvent ouvrir la porte d’entrée de leur monde.
Source : http://actualites.nouvelobs.com/sante/20170307.OBS6226/comment-mowgli-et-peter-pan-ont-aide-un-jeune-autiste-a-sortir-du-silence.html ; mars 2017.

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