Quel est l'impact des sms sur notre cerveau ?
Une nouvelle preuve neurologique mettant en avant les dangers d’écrire des sms au volant vient d’être révélée dans une étude publiée dans la revue Epilepsy & Behavior. Les scientifiques du Mayo Clinic College of Medicine et de l’Université de Floride y révèlent un nouveau mode dans la dynamique cérébrale qu’ils ont nommé « rythme de textotage ». Comment notre cerveau travaille pendant que nous écrivons des sms ?
Pour étudier comment l’écriture de sms agit sur la dynamique du cerveau, l’équipe de neuropathologues a évalué les données de 129 patients (dont 53 atteints de crises d’épilepsie). Les sujets ont été suivis sur une période de 16 mois et ont été invités à effectuer divers types d’activités : envoyer des sms, réaliser des exercices cognitifs, d’attention et d’articulation. Des électroencéphalogrammes ont été réalisés à intervalles réguliers. Les chercheurs ont alors pu procéder à l’analyse comparative de l’activité cérébrale des participants.
Dans 20% des cas (y compris chez les épileptiques), ils ont découvert que l’écriture de sms crée un nouveau modèle d’intensité des ondes cérébrales ; c’est ce qu’ils ont appelé le « rythme de textotage ». Celui-ci se déclenche au moment où nous saisissons notre téléphone (ou notre tablette) et que nous commençons à écrire un texte. Inconnu jusqu’à aujourd’hui, ce rythme particulier ne se produit pas avec d’autres activités telles que les appels vocaux, la parole ou le mouvement. Aucune association avec l’âge, le sexe, la latéralisation, le type d’épilepsie n’a été mise à jour.
Selon le Dr William Tatum, principal auteur de l’étude, ce nouveau circuit d’activation « reflète la combinaison d’un haut niveau de concentration (peut-être lié à la taille réduite des écrans) associé à une influence affective accrue ». Si l’équipe de chercheurs n’est pas parvenue à expliquer pourquoi ce phénomène ne se produit que chez une personne sur cinq, elle indique toutefois que les résultats représentent une vraie « raison biologique » pour interdire les sms au volant. Mais textoter en marchant n’est également pas sans risque …
Pour étudier comment l’écriture de sms agit sur la dynamique du cerveau, l’équipe de neuropathologues a évalué les données de 129 patients (dont 53 atteints de crises d’épilepsie). Les sujets ont été suivis sur une période de 16 mois et ont été invités à effectuer divers types d’activités : envoyer des sms, réaliser des exercices cognitifs, d’attention et d’articulation. Des électroencéphalogrammes ont été réalisés à intervalles réguliers. Les chercheurs ont alors pu procéder à l’analyse comparative de l’activité cérébrale des participants.
Dans 20% des cas (y compris chez les épileptiques), ils ont découvert que l’écriture de sms crée un nouveau modèle d’intensité des ondes cérébrales ; c’est ce qu’ils ont appelé le « rythme de textotage ». Celui-ci se déclenche au moment où nous saisissons notre téléphone (ou notre tablette) et que nous commençons à écrire un texte. Inconnu jusqu’à aujourd’hui, ce rythme particulier ne se produit pas avec d’autres activités telles que les appels vocaux, la parole ou le mouvement. Aucune association avec l’âge, le sexe, la latéralisation, le type d’épilepsie n’a été mise à jour.
Selon le Dr William Tatum, principal auteur de l’étude, ce nouveau circuit d’activation « reflète la combinaison d’un haut niveau de concentration (peut-être lié à la taille réduite des écrans) associé à une influence affective accrue ». Si l’équipe de chercheurs n’est pas parvenue à expliquer pourquoi ce phénomène ne se produit que chez une personne sur cinq, elle indique toutefois que les résultats représentent une vraie « raison biologique » pour interdire les sms au volant. Mais textoter en marchant n’est également pas sans risque …
Source : Tatum WO, DiCiaccio B, Yelvington KH. Cortical processing during smartphone text messaging. Epilepsy & Behavior. Avril 2016.