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Quels conseils pour une meilleure mémoire ?

« Ma mémoire, ma mémoire, ma mémoire ! » Certains cherchent leur mémoire comme d’autres leur cassette. À partir d’un certain âge, cette inquiétude est en passe de devenir le premier motif de consultation médicale. Fort d’une espérance de vie accrue, chacun souhaite conserver une agilité intellectuelle équivalente à l’amélioration de sa condition physique. Malheureusement, nous subissons tous des faiblesses de mémoire (se rappeler une conversation), de concentration (lire un livre malgré le bruit ambiant) ou de langage (retrouver un nom). Ces difficultés sont-elles inquiétantes ? Peut-on y remédier ?

Un peu de bon sens, tout ne doit pas être retenu Le monde nous submerge d’un nombre grandissant d’informations : conversations, réunions, presse, télévision, réseaux sociaux... Faut-il tout retenir ? Est-il nécessaire de se rappeler précisément le film que nous avons vu la veille alors que nous étions fatigué ou préoccupé ? Doit-on retenir l’intégralité d’une conversation ? Est-il réaliste de se souvenir du nom de toutes les personnes que nous rencontrons ? La mémoire n’est pas un enregistrement complet et fidèle de tous les moments de notre vie, acceptons qu’elle ait des ratés.

Mémoire et estime de soi L’âge modifie de façon négative la perception que l’on a vis-à-vis d’un oubli. L’attitude d’un sujet jeune est très différente de celle d’une personne plus âgée. Un jeune imputera sans difficulté un oubli à la fatigue, ou à un manque de concentration ou d’intérêt pour ce qu’il devait retenir. Il essayera d’être plus motivé ou plus attentif la fois suivante. En revanche, un senior se reprochera davantage le même oubli qu’il considérera comme la preuve manifeste d’un déclin de mémoire. Sans parler de son entourage qui va brandir le spectre de la maison de retraite. Cette attitude se révèle préjudiciable à l’estime de soi. Il en résulte un manque de confiance en soi qui accentue les difficultés de mémorisation alors que le senior devrait admettre qu’il se souvient en fait de nombreux savoirs plus intéressants que la place de sa voiture ou le nom d’une actrice délurée.

Quelques conseils La mémoire repose sur trois processus, apprendre, conserver, retrouver. La conservation des informations mémorisées passe par leur consolidation lors du sommeil ou à la suite de la répétition des apprentissages, en n’oubliant pas qu’utiliser régulièrement une information revient à la mémoriser plusieurs fois. L’étape de l’apprentissage est cruciale. Pour bien enregistrer une information, il est indispensable de bien la percevoir : le brouhaha d’une conversation ou une lecture avec une faible luminosité seront autant d’obstacles à la mémorisation. Ensuite, pour bien fixer les informations, quelques principes simples sont utiles : - organiser les informations selon un ordre logique à trouver ou à créer soi-même. Les informations peuvent être liées par une logique catégorielle ou hiérarchique : ainsi, on regroupera des mots ou des objets selon leur sens, leur forme, leur fonction, leur couleur. Dans d’autres cas, les informations peuvent être organisées selon un plan progressif et logique : en mémorisant ce plan, on facilite la récupération ultérieure du contenu de chaque étape ; - créer des images mentales fortes et liées à son propre imaginaire : faire une pause de quelques secondes sur une phrase pour en visualiser mentalement certains éléments enrichit le contexte de mémorisation et facilite la récupération de cette phrase, - comparer et associer aux connaissances déjà stockées : une information est d’autant mieux mémorisée qu’elle sera reliée à d’autres souvenirs dans le même domaine. Je me souviens de l’anniversaire de cet ami parce qu’il s’agit de la date de la bataille de la Moskova (7 septembre). - répéter plusieurs fois un nom propre, une adresse, une information nouvelle est un moyen sûr pour renforcer leur trace mnésique. Essayer de se remémorer mentalement son emploi du temps le matin en se rendant au travail est un exercice facile, d’autant plus qu’on a la sécurité de le vérifier sur son agenda. L’évocation spontanée d’un souvenir n’est ni immédiate, ni facile. Il faut parfois du temps pour ce rappeler ce qu’on faisait l’été 2006 ! Des indices, des détails peuvent faciliter la récupération. Il importe aussi de se remémorer le contexte dans lequel on se trouvait lors de l’apprentissage : une odeur ou une image sont parfois un excellent déclencheur comme l’a raconté Proust avec l’épisode de la madeleine. En ce temps de vacances, beaucoup d’entre nous constaterons qu’en revenant sur les lieux de notre séjour de l’année dernière, la vision du port ou l’odeur du varech feront resurgir plein de souvenirs des vacances précédentes. Enfin, il ne faut pas s’inquiéter si les souvenirs ne reviennent pas immédiatement et restent sur le « bout de la langue » : ils sont prêts à revenir spontanément si on leur laisse un peu de temps.

Bonnes vacances !
Source : Pour en savoir plus : Bernard Croisile. Tout sur la mémoire. Éditions Odile Jacob (2009).

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