Ce site web utilise des cookies. Veuillez consulter notre page d'information sur les cookies
Configurer Tout accepter

Quels sont les effets des allergies saisonnières sur le cerveau ?

Nez qui coule, picotements des yeux, démangeaisons : ce sont les symptômes les plus courants des allergies saisonnières. Une récente étude menée conjointement à l’Université et à l’Institut de Médecine moléculaire régénérative de Salzbourg (Autriche) tend à démontrer que celles-ci ne causeraient pas seulement des rhinites ou des conjonctivites, mais que, à long terme, elles pourraient avoir des effets sur le cerveau, et plus précisément sur la mémoire. Comment le pollen, par exemple, peut-il agir sur le cerveau ?

Peu de résultats suggèrent à l’heure actuelle que des réactions allergiques peuvent affecter les fonctions cognitives chez les humains, même si des études ont indiqué que des personnes souffrantes d’une rhinite allergique saisonnière réussissaient moins bien dans les tests cognitifs et qu’elles pouvaient développer des signes d’anxiété et de dépression. Le but de cette recherche, publiée dans Frontiers in cellular neurosciences, était de démontrer si une réaction allergique provoquait des réactions de l’hippocampe, plus précisément au niveau du gyrus denté, bien connu pour son rôle central dans les fonctions cognitives. L’hypothèse de Barbara Klein et de ses collègues est qu’une réaction allergique peut affecter la neurogénèse (la création de neurones) et la microglie (les cellules immunitaires du cerveau).

L’étude a été menée sur des souris (âgés de 10-12 semaines) réparties en deux groupes : les témoins (n=9) et les « allergies » (n=10), c’est-à-dire celles sensibilisées à des allergènes de pollen de plantes graminées. Qu’ont révélé les résultats ?

Dans le groupe « allergie », les chercheurs ont constaté premièrement une augmentation quelque peu « surprenante » de la neurogénèse hippocampique, ce qui pourrait avoir potentiellement des conséquences fonctionnelles à long terme sur l’apprentissage et la mémoire. Deuxièmement, à la grande surprise des scientifiques, les allergènes ont entraîné une régulation (vers la baisse) de l’activité de la microglie, toujours dans la même région du cerveau. Or, lorsqu’il y a infection bactérienne, c’est l’effet inverse qui devrait se produire. Les auteurs pensent que cela pourrait être un mécanisme de réglementation protégeant l’hippocampe, qui est au cœur de nombreux processus importants de la réponse immunitaire.

L’équipe autrichienne insiste alors sur la nécessité évidente de nouvelles recherches sur l’impact des allergies saisonnières sur le cerveau, afin de mieux comprendre l’interaction entre l’activation immunitaire et les fonctions du système nerveux central. Avec en toile de fond cette question : le cerveau des personnes allergiques vieillit-il plus vite ?
Source : Klein B., Mrowetz H., Thalhamer J., Scheiblhofer S., Weiss R., Aigner L., « Allergy enhances neurogenesis and modulates microglial activation in the hippocampus », in Frontiers in cellular neurosciences, 28 juin 2016.

Fermer
Identification

Veuillez saisir votre adresse e-mail ci-dessous:

LoadingVeuillez patienter... Chargement...
Fermer Connexion
Mot de passe oublié

Veuillez entrer l'adresse e-mail associée à votre compte HAPPYneuron.
Les instructions pour réinitialiser le mot de passe seront transmises à cette adresse e-mail.

LoadingEnregistrement des données...
Fermer
Connexion

Il semblerait que vous ayez égaré votre mot de passe, que souhaitez-vous faire ?

Fermer
Inscription gratuite

Découvrez la méthode HAPPYneuron pendant 7 jours, gratuitement et sans engagement.

*
*
*
*
*
*

Saisissez les caractères situés dans l'image ci-dessous

Reload security image
Captcha image
Conditions d'utilisation*

* Champ obligatoire
Conditions d'utilisation
Fermer
Inscrivez-vous à la newsletter

Inscrivez-vous à la newsletter

Recevez gratuitement deux fois par mois les découvertes les plus intéressantes sur le cerveau et nos offres spéciales.