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Une musique gaie peut-elle nous rendre plus créatif ?

Depuis plusieurs années, les recherches en neurosciences et en psychologie ont démontré les vertus de la musique sur notre cerveau, notamment au niveau de la mémoire, de l’attention et de l’apprentissage. Une récente étude, menée conjointement aux Pays-Bas et en Australie, s’est penchée sur les effets positifs d’une musique gaie sur le potentiel créatif des personnes. Et si écouter un morceau de musique enjoué nous aidait à trouver des solutions innovantes et originales ?

Comme le soulignent Simone Ritter (Université de Radboud, Pays-Bas) et Sam Ferguson (Université de Sydney, Australie) : « la créativité peut être considérée comme l’une des compétences clés du XXIème siècle. » Il apparaît donc important d’étudier ce qui peut la faciliter et l’améliorer. Dans la mesure où ils ont été très peu explorés, la recherche dont il est question ici a pour but de déterminer les effets de la musique sur la cognition créative. Celle-ci est généralement définie comme la capacité à générer des idées et des solutions « originales ». Cela implique à la fois ce qu’on appelle la pensée convergente et divergente. La première se focalise sur la précision, la logique pour aboutir à une réponse conventionnelle, tandis que la seconde réalise des combinaisons inattendues pour produire des réponses multiples. Dans cette étude, il s’agit de prendre en considération ces deux formes de pensées créatrices.

De manière précise, les scientifiques ont voulu tester si l’écoute de types spécifiques de musique facilitait la créativité. Pour leur expérience, ils ont sélectionné quatre extraits de musique classique, dont un classé comme « calme » (Carnival of the Animals : XIII The Swan, de Camille Saint Saens), un comme « joyeux » (The 4 Seasons, Op.8, N°1, d’Antonio Vivaldi), un autre comme « triste » (Adagio for Strings, Op.11, de Samuel Barber) et un dernier comme « angoissant » (The Planets : Mars, Bringer of War, de Gustav Holst). 155 participants (âge moyen = 22.3 ans ; 121 femmes) ont complété des questionnaires destinés à connaître leur humeur préexistante. Concrètement, ils devaient noter 22 mots d’émotions sur une échelle de 1 (pas du tout) à 5 (beaucoup), en fonction de ce qu’ils avaient ressenti depuis leur arrivée sur le lieu de l’expérience. On leur a également demandé de juger les extraits musicaux cités ci-dessus et plus globalement, de répondre à des questions qui concernaient leurs rapports à la musique. Ensuite, les participants ont été répartis au hasard dans quatre groupes (où les tests allaient être réalisés sur un fond musical précis), ainsi qu’un groupe contrôle (aucune musique). On les a alors informés qu’ils allaient devoir effectuer quatre tâches cognitives différentes (3 minutes maximum pour chacune) et remplir plusieurs questionnaires. « Que peut-on faire avec une brique ? », voici un exemple de question posée. A cet effet, celui qui a répondu « construire une maison, un mur, un garage » a obtenu un score (de flexibilité cognitive) plus faible que celui qui a répondu : « construire une maison, casser une fenêtre, en faire un porte-stylo » (puisque dans ce cas, les idées viennent de trois catégories différentes). Il s’agissait donc d’évaluer la créativité en terme de capacités de réflexions divergente et convergente.

Les résultats de cette expérience montent que chez les participants qui ont effectué les tâches sur un fond musical joyeux, la créativité divergente était plus élevée que chez ceux qui ont travaillé dans le silence. En revanche, aucun effet de la musique n’a été trouvé pour la créativité convergente. Malgré les limites de cette étude (il est, entre autres, complexe d’évaluer la créativité), ses résultats, selon les auteurs, « peuvent apporter d’importantes implications pratiques et l’écoute de la musique peut être utile pour promouvoir la pensée créative de manière peu coûteuse et efficace dans divers contextes scientifiques, éducatifs et organisationnels ».
Source : Simone M. Ritter, Sam Ferguson, « Happy creativity: Listening to happy music facilitates divergent thinking », in PLOS One, septembre 2017

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