Une nouvelle carte du cerveau dévoilée
Jusqu’à aujourd’hui, 83 régions du cerveau avaient été identifiées. Vous pouvez plus que doubler ce nombre, puisqu’on vient d’en découvrir 97 autres ! Preuve que le cerveau n’a pas fini de dévoiler tous ses mystères. Les scientifiques ont donc fait un pas de plus pour appréhender sa complexité. La nouvelle cartographie du cerveau vient d’être publiée dans la revue Nature. Comment les chercheurs sont-ils parvenus à cette découverte majeure en neurobiologie ?
Pour réaliser cette nouvelle cartographie du cerveau, l’équipe de recherche, composée de neurologues, d’ingénieurs et de spécialistes en informatique, s’est appuyée sur les données issues du Human Connectome Project, un vaste programme dans lequel des scanners très sophistiqués ont enregistré l’activité cérébrale de 1200 participants. Avec ce partenariat, les images cérébrales de 210 personnes jeunes et en bonne santé ont été récoltées et analysées. Grâce à un logiciel développé en interne, les chercheurs ont pu identifier les zones cartographiées, en dépit des différences propres à chaque individu. Après comparaison, il a été possible de tracer les limites de chaque aire en fonction des épaisseurs de la myéline, qui forme la gaine autour des axones des neurones.
Au total, non plus 83 mais 180 zones du cerveau ont donc été cartographiées. David Van Essen, principal auteur de l’étude parue dans la revue Nature, indique que « la plupart des nouvelles régions sont associées à des fonctions cognitives supérieures ». Par exemple, une zone restée « invisible » jusqu’à présent (l’aire 55b) est dédiée à l’analyse du langage.
Cette nouvelle carte va être fort utile pour analyser plus précisément le développement du cerveau humain et pour former les futurs neurochirurgiens, puisqu’elle permettra une meilleure compréhension de l’interaction entre les zones du cerveau et les variations du comportement. A la clef également, cette carte représente l’espoir de mieux comprendre les dysfonctionnements causés par les maladies neurodégénératives.
Même si d’autres expérimentations sont encore nécessaires, cette nouvelle cartographie est amenée à rapidement évoluer, en fonction des observations à venir. Mais il faut déjà mesurer la portée d’une telle découverte ; les chercheurs comparant ce bond scientifique à la progression réalisée entre le Moyen Âge et les années 1950 !
Pour réaliser cette nouvelle cartographie du cerveau, l’équipe de recherche, composée de neurologues, d’ingénieurs et de spécialistes en informatique, s’est appuyée sur les données issues du Human Connectome Project, un vaste programme dans lequel des scanners très sophistiqués ont enregistré l’activité cérébrale de 1200 participants. Avec ce partenariat, les images cérébrales de 210 personnes jeunes et en bonne santé ont été récoltées et analysées. Grâce à un logiciel développé en interne, les chercheurs ont pu identifier les zones cartographiées, en dépit des différences propres à chaque individu. Après comparaison, il a été possible de tracer les limites de chaque aire en fonction des épaisseurs de la myéline, qui forme la gaine autour des axones des neurones.
Au total, non plus 83 mais 180 zones du cerveau ont donc été cartographiées. David Van Essen, principal auteur de l’étude parue dans la revue Nature, indique que « la plupart des nouvelles régions sont associées à des fonctions cognitives supérieures ». Par exemple, une zone restée « invisible » jusqu’à présent (l’aire 55b) est dédiée à l’analyse du langage.
Cette nouvelle carte va être fort utile pour analyser plus précisément le développement du cerveau humain et pour former les futurs neurochirurgiens, puisqu’elle permettra une meilleure compréhension de l’interaction entre les zones du cerveau et les variations du comportement. A la clef également, cette carte représente l’espoir de mieux comprendre les dysfonctionnements causés par les maladies neurodégénératives.
Même si d’autres expérimentations sont encore nécessaires, cette nouvelle cartographie est amenée à rapidement évoluer, en fonction des observations à venir. Mais il faut déjà mesurer la portée d’une telle découverte ; les chercheurs comparant ce bond scientifique à la progression réalisée entre le Moyen Âge et les années 1950 !
Source : M.F. Glasser et coll., A multi-modal parcellation of human cerebral cortex, in Nature, 20 juillet 2016.