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Et si votre bâillement en disait long sur votre cerveau ?

Sept secondes. C’est la durée moyenne d’un bâillement chez l’homme. Certes, il y a fort à parier que peu d’entre vous ont eu l’idée de se chronométrer pendant cette « activité », mais après avoir lu cet article, sans doute aurez-vous envie de le faire … En effet, des chercheurs du Département de psychologie de l’Université d’Oneonta (New-York) ont eu cette idée saugrenue de comparer la durée du bâillement chez divers mammifères. Et ils ont établi un lien étonnant avec le cerveau. Lequel ?

Une ouverture puissante de la mâchoire avec inspiration, une brève période de contraction musculaire maximale et une fermeture passive de la mâchoire avec expiration plus courte. Voici donc la définition du bâillement. Bien que la fonction de ce dernier ne soit pas encore clairement établie, des recherches ont mis en avant son rôle d’« accélérateur » et de « ventilateur ». Bâiller permettrait en fait de favoriser la circulation sanguine intracrânienne et de refroidir le cerveau. Andrew C. Gallup et ses collègues ont pris appui sur de précédentes études qui soutiennent une fonction neurophysiologique du bâillement, pour émettre l’hypothèse suivante : la durée du bâillement serait corrélée avec le poids et le nombre de neurones d’un cerveau.

Les scientifiques ont alors décidé de chronométrer la durée du bâillement chez les animaux, dont l’homme. Pour recueillir leurs données, ils ont principalement visionné des vidéos sur YouTube. Au total, 205 bâillements de 177 individus appartenant à 24 espèces animales différentes ont été analysés. Parmi celles-ci : éléphant, chameau, chat, chien, gorille, chimpanzé, renard, cheval, hérisson, souris, lapin, mouton, écureuil, etc. Les résultats de cette étude, publiée dans la revue Biology Letters, indiquent que les durées de bâillements sont plus longues pour les primates que pour les non primates. De façon plus détaillée, les humains sont les plus longs bâilleurs (7 secondes en moyenne), suivis de l’éléphant d’Afrique (6 secondes), du chimpanzé, du chameau (4.8 secondes), du gorille, du cheval, du lion … ; l’écureuil, le lapin, le rat et la souris étant les plus brefs bâilleurs (entre 2.8 et 0.8 secondes). Et selon Andrew C. Gallup : « les différences de durée de bâillement semblent être spécifiquement liées aux variations de poids et de complexité du cerveau entre les espèces, notamment en terme de nombre de neurones. » Ainsi, plus le cerveau serait « volumineux », plus le risque de « surchauffe » serait important, ce qui nécessiterait une durée de bâillement plus grande que pour les cerveaux plus petits.

Evidemment, vous pourriez vous « amuser » à chronométrer (discrètement) la durée des bâillements de votre collègue de travail (le lundi matin notamment) et à la comparer aux vôtres afin de déterminer si vous êtes plus intelligent que lui … Fort heureusement, des études complémentaires sont clairement nécessaires pour valider réellement ce drôle de critère !
Source : Andrew C. Gallup, Allyson M. Church, Anthony J. Pelegrino, Yawn duration predicts brain weight and cortical neuron number in mammals, in Biology Letters, octobre 2016.

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