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Prévention de la maladie d'Alzheimer

Retarder les effets du vieillissement des fonctions intellectuelles et différer l'émergence des maladies dégénératives cognitives [1] dont la plus fréquente est la maladie d'Alzheimer sont des enjeux primordiaux de notre société.

La maladie d'Alzheimer est la 4ème cause de décès des pays industrialisés. Dans le monde, 15 millions de personnes sont atteintes de la maladie d'Alzheimer. Aujourd'hui en France, 800.000 personnes seraient atteintes de cette maladie et on dénombre près de 165.000 nouveaux malades par an.

Les principaux facteurs de risque de la maladie d'Alzheimer sont :

Maladie d'Alzheimer | Prévention Alzheimer | Prévenir Alzheimer
  • l'âge : Elle touche 0,4 % des sujets de 65 ans et 20 à 40% de ceux de 90 ans.
  • le genre : Après 75 ans, le risque de maladie d'Alzheimer devient considérablement plus élevé chez les femmes (2/3 des cas). Cette différence semble liée à la chute du taux d'œstrogènes plasmatiques du fait de la ménopause (disparition du rôle protecteur des œstrogènes), ainsi qu'à des différences génétiques et socio-culturelles. Les hommes seraient «protégés» par leur capacité à transformer la testostérone en œstrogènes au niveau du cerveau.
  • l'hypertension artérielle
  • le faible niveau socio-éducatif
  • le célibat : les célibataires ont un risque plus élevé de démence
  • le gène codant l'apolipoprotéine E, appelée ApoE, qui est le transporteur des lipides indispensables dans la régénération neuronale (une protéine est un constituant majeur des cellules) : les personnes possédant la forme apoE4 ont plus de risque d'être atteintes de la maladie d'Alzheimer que celles possédant une autre forme.

Les facteurs possibles de prévention du risque d'une maladie d'Alzheimer sont :

  • d'entretenir ses capacités intellectuelles de façon régulière et variée, pour maintenir une réserve cognitive [2]. Le rôle protecteur des loisirs et de l'entretien cognitif passe par la stimulation et l'entretien de la réserve cognitive. S'agissant du vieillissement normal, une personne âgée peut maintenir longtemps ses capacités cognitives en dépit des modifications biochimiques cérébrales grâce à la plasticité neuronale qui conserve, remodèle et développe les circuits neuronaux à tous âges. Un article récent paru dans Nature Neuroscience [3] montre par exemple que la mémoire de travail peut-être améliorée grâce à des exercices d'entraînement, et que cela est bénéfique pour l'aptitude à raisonner, à résoudre des problèmes et à apprendre.
  • de réaliser des activités nécessitant des initiatives et une planification, comme jardiner, voyager, peindre, bricoler, faire de la musique et du sport, plutôt que de regarder passivement la télévision ou d'assister de façon non-active à des réunions.
  • de limiter son apport calorique et d'avoir une alimentation à faible teneur en lipides chez les personnes à risque [4]
  • d'avoir une consommation notable de vitamine E (suppléments alimentaires et/ou alimentation) [5], en notant que des doses élevées (au-dessus de 600 mg/jour) peuvent augmenter le risque d'hémorragie et d'hypertension.
  • des études [6], parfois contestées pour des raisons de méthodologie, ont par ailleurs montré qu'une consommation modérée de vin pouvait diminuer le risque de développer une démence. Toutefois ces études ne doivent pas inciter à boire du vin, notamment chez les personnes âgées qui prennent des médicaments.

Le cerveau vieillissant peut constituer un terrain propice au développement de maladies dégénératives. Les études chez l'homme et l'animal montrent que le régime alimentaire, l'activité physique et intellectuelle, les hormones, ainsi que la gestion du stress constituent des facteurs de prévention des fonctions cognitives et de diminution de cette vulnérabilité du cerveau liée à l'avancée en âge.


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[1] Les pathologies dégénératives cognitives sont liées à l'âge mais ne sont pas dues au vieillissement des structures : il n'existe pas de vieillissement cognitif pathologique.

[2] Un point commun entre le vieillissement cognitif physiologique et les pathologies dégénératives cognitives est la «protection» apportée par la réserve cérébrale (nombre de neurones et de connexions entre eux) et la réserve cognitive (processus actif de plasticité neuronale qui permet d'optimiser ses performances, soit par le recrutement d'autres régions cérébrales, soit par l'utilisation de nouvelles stratégies cognitives).

[3] Olesen, Westerberg & Klingberg (2004). Increased prefrontal and parietal activity after training of working memory, Nature Neuroscience, 7, 75-79

[4] C'est-à-dire porteuses du gène codant pour la forme E4 de l'apolipoprotéine, forme "déficiente" de la protéine ApoE.

[5] Morris et al. (2002). Dietary Intake of Antioxidant Nutrients and the Risk of Incident Alzheimer Disease in a Biracial Community Study. JAMA, 287, 3223-3229. Voir aussi Morris et al. (2002). Vitamin E and cognitive decline in older persons. Archives of Neurology, Vol. 59, 1125-1132.

[6] Huang et al. (2002). Alcohol consumption and incidence of dementia in a community sample aged 75 year and older. Journal of Clinical Epidemiology, 55, 959-964.
Truelsen et al. (2002). Amount and type of alcohol and risk of dementia. Neurology, 59, 1313-1319.
Obisesan et al. (1998). Moderate wine consumption is associated with decreased odds of developing age-related macular degeneration in NHANES-1. Journal American Geriatrics Society, 46, 1-7.
Orgogozo et al. (1997) Wine consumption and dementia in the elderly: a prospective community study in the Bordeaux area. Revue Neurologique, 153, 185-192.


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