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Premiers pas vers la formation du langage

Lorsque nous écoutons quelqu'un parler, notre cerveau reçoit une quantité importante de sons différents qu'il est capable de traiter instantanément de manière à les transformer en mots et phrases ayant du sens. Récemment, des neuroscientifiques ont mis le doigt sur ce qui pourrait constituer la première étape de ce processus complexe qu'est la formation du langage.

Grâce à une étude du cerveau en temps réel, l'équipe de scientifiques de l'UCSF (Université de Californie de San Francisco) et de linguistes menée par le neurochirurgien Dr Edward Chang a approfondi les connaissances en matière d'écoute et d'interprétation de voix humaines.

Pour cela, 6 sujets ont été invités à écouter 500 phrases dans leur langue maternelle (anglais) enregistrées par 400 locuteurs différents. Au même moment, leur activité cérébrale était enregistrée au moyen d'électrodes placées au contact direct de leur cerveau, l'objectif étant de localiser les zones activées par l'écoute des différentes phrases.

Une carte du cerveau a pu être réalisée, montrant que des neurones « s'allument » spécifiquement selon la consonne ou voyelle entendue par le patient.
De plus, l'équipe scientifique a montré que les sons « S » et « Z » qui sont formés de façon identique (obstruction partielle des voies aériennes) et également appelés «consonnes fricatives », sont regroupés ensemble sur cette carte. De la même manière, les consonnes « B » et « P », issues de la libération brusque de l'air bloqué par les lèvres et la langue, sont regroupés dans une autre zone. Ainsi, le cerveau trie les sons rapidement selon des critères particuliers, notamment en fonction de la manière dont ils sont formés dans la bouche. Autrement dit, une consonance en « B » aurait sa propre localisation dans le cerveau, tout comme un son associé à la voyelle « A ».

Si le cerveau est organisé conformément à des caractéristiques phonétiques, de tels résultats donnent lieu à de nouvelles théories sur la formation du langage. Les chercheurs vont plus loin en disant que cela pourrait aider les médecins à mieux comprendre les troubles liés au langage comme la dyslexie, voire même à aider les personnes à apprendre une seconde langue. Selon le Dr Chang, il serait aussi possible d'étudier comment l'apprentissage du langage s'effectue et ainsi expliquer pourquoi il est parfois laborieux.
Source : Mesgarini et al. Phonetic feature encoding in human superior temporal gyrus. Science. 2014 Feb 28;343(6174):1006-10. doi: 10.1126/science.1245994.

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